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La Hiérarchie des réponses, notre corps a un plan et une stratégie pour notre survie.


Et si votre corps savait exactement comment réagir face au stress ?

Dans la théorie polyvagale, le principe de hiérarchie décrit comment notre système nerveux autonome (SNA)organise nos réactions face aux événements, de la plus évoluée à la plus archaïque.Notre corps ne réagit pas au hasard : il suit une échelle bien ordonnée selon le degré de sécurité ou de menace perçu.


1. Connexion sociale – Sécurité (Nerf vague ventral)

C’est notre état de base, celui du lien et du bien-être.

Quand nous nous sentons en sécurité, que l’environnement est perçu comme accueillant, notre système vagal ventral est activé. C’est l’état dans lequel le corps peut se reposer, digérer, apprendre, aimer, créer.

➡ Signes corporels : respiration calme, visage détendu, voix posée, contact visuel facile, mouvements fluides.➡ Comportements : ouverture aux autres, empathie, capacité à parler de soi, à ressentir et à réguler ses émotions.➡ En thérapie : c’est dans cet état que les changements profonds peuvent s’intégrer. C’est la zone de sécurité intérieureà cultiver.


2. Mobilisation – Stress (Système nerveux sympathique)

Le corps se prépare à réagir.

Quand une situation est perçue comme menaçante ou incertaine, mais encore “gérable”, le système nerveux active la réponse combat / fuite. C’est utile à court terme, mais si cet état devient chronique, il épuise l’organisme.

➡ Signes corporels : cœur qui s’accélère, tension musculaire, respiration rapide, agitation intérieure.➡ Comportements : impatience, colère, peur, ruminations, besoin de tout contrôler, hyperactivité.➡ En thérapie : on aide la personne à reconnaître cet état, à décharger l’excès d’activation, et à revenir à un état de sécurité.


3. Figement – Shutdown (Nerf vague dorsal)

Quand le corps se protège… en se coupant.

Si la menace semble trop forte ou impossible à fuir, le système nerveux passe en mode figement. C’est un réflexe archaïque de survie, souvent méconnu.Le corps ralentit, se fige, se dissocie. Ce n’est pas un choix : c’est une protection automatique.

➡ Signes corporels : fatigue soudaine, corps lourd, respiration ralentie, regard vide, engourdissement.➡ Comportements : retrait social, déconnexion émotionnelle, sensation d’être “à côté de soi”, isolement, honte.➡ En thérapie : il est essentiel d’accueillir cet état sans le forcer, de ramener doucement du mouvement, du lien, du souffle, et de réactiver la sécurité par le corps.



Pourquoi cette hiérarchie est importante à prendre en compte en thérapie?

-Parce qu’on ne peut pas parler à un corps en mode survie.La thérapie psychocorporelle permet de :

Identifier l’état dans lequel on se trouve,Respecter le rythme du corps, sans forcer,Et surtout : revenir à un état de sécurité, en activant la voie ventrale par le toucher, le rythme, la voix, la respiration, la présence.

C’est un accompagnement qui aide à remonter l’échelle, à retrouver du lien, du souffle, du vivant là où le corps s’était coupé de lui-même.


-Parce qu’on ne peut pas raisonner un corps en état de survie.

La thérapie psychocorporelle travaille avec le corps pour rétablir la sécurité, petit à petit. Grâce à la parole, au toucher, à la présence, elle aide à :

-ramener le système vers l’état de connexion sociale,

-reconnaître les états de stress ou de figement sans les subir,

-libérer les tensions corporelles là où elles se sont imprimées.

=> La régulation passe par le corps, et c’est ce que permet une thérapie psychocorporelle : remonter l’échelle, doucement, et réapprendre à la monter et la descendre avec fluidité et SECURITE


Une solution : recréer un dialogue corps-esprit

Le sujet n’est pas de nier le corps ou d’imposer la raison, le chemin est d’apprendre à sentir, écouter, nommer et traduire les messages du corps avec douceur et curiosité.

C’est tout l’enjeu d’un travail thérapeutique centré sur la régulation du système nerveux :

-Se reconnecter à ses ressentis, sans jugement.

-Mettre des mots, sans se perdre dans l’analyse.

-Apprendre à reconnaître ses états internes (calme, activation, figement) pour mieux y répondre.

-Développer des outils, ressources corporels pour retrouver la sécurité, de l’intérieur.


Et vous ? Reconnaissez-vous ces états dans votre quotidien ?




 
 
 

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